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Après la déconvenue à domicile subie face aux FC Nantes, le Racing se déplace ce samedi à Sochaux , un autre club qui fait partie intégrante du patrimoine du football français.
Détenteur du record du nombre de saisons disputées en Ligue 1 (58, saison 2005-2006 incluse), le F.C. Sochaux Montbéliard est l'un des clubs à l'origine de l'organisation du football professionnel en France. Fondé et dirigé par le chef d'entreprise Jean-Pierre Peugeot en 1928, il est le premier club à payer ses joueurs et pousse la F.F.F. à officialiser le professionnalisme dès 1932. Cette période sera l'âge d'or de la formation doubiste qui est sacrée championne en 1935 et 1938, et remporte la Coupe de France en 1937 (face à... Strasbourg). La guerre mettra un coup d'arrêt à cette dynamique qui ne sera plus jamais retrouvée par la suite. Sochaux devient alors une équipe moyenne de première division, régulièrement présente au plus haut niveau à défaut d'y briller. Optant pour une politique de formation dès 1974, le club accrochera de temps à autre une qualification européenne, atteignant en 1981 les demi-finales de la Coupe UEFA. Dans le creux de la vague entre 1995 et 2001, passant cinq saisons sur six en deuxième division, les Lionceaux ont fini les quatre précédentes saisons dans la première moitié du classement.
Cette saison, les spectateurs du stade Bonal peuvent déchanter. Vendant chaque année ses meilleurs éléments, le club doubiste n'a apparement pas digéré la dernière saignée et vit un championnat plutôt morne, sans toutefois jamais avoir été en grand danger. Bien accrochés à leur 16ème place, comptant neuf points d'avance sur le premier relégable à quatre journées de la fin et pour ainsi dire quasiment sûrs de leur maintien, les joueurs de Dominique Bijotat ne se signalent pas par leurs exploits mais sauvent l'essentiel. L'irrégularité de leurs résultats et de la qualité de leurs prestations ne leur permet pas d'espérer beaucoup mieux.
Mais en associant jeunes issus du centre de formation et vieux briscars habitués aux joutes de Ligue 1, l'équipe sochalienne demeure capable de battre de bonnes équipes à domicile dans un bon jour.
Dans les cages, Teddy Richert fait figure de titulaire indiscutable, devant une défense dores et déjà privée de Calvet, suspendu après son expulsion lors de la défaite à Rennes, et d'Omar Daf, blessé. Le Sénégalais Souleymane Diawara et le Nigérian Afolabi forment une charnière centrale physique, sans doute flanqués de Josse et du serbe Tosic.
C'est au milieu du terrain que l'on retrouve les joueurs emblématiques du club que sont le capitaine Romain Pitau et Mickael Isabey. Avec N'Daw en récupérateur et le jeune Jérémy Menez sur le côté gauche, ils tenteront de faire oublier la déception du recrutement Mourad Meghni, annoncé comme un futur prodige, et qui n'a jamais réellement convaincu, et l'absence du Suisse Johann Lonfat atteint à la cheville.
En attaque, la paire Ilan - Dagano sera chargée de faire parler la poudre. Meilleur buteur du club avec neuf réalisations, le Brésilien n'a pourtant plus trouvé le chemin des filets depuis la trentième journée. Le Burkinabé Moumouni Dagano, un temps pressenti à Strasbourg l'été dernier, est lui le meilleur buteur doubiste à domicile avec six de ses sept réalisations au stade Bonal.
Si le Racing Club de Strasbourg ne s'est imposé qu'à neuf reprises sur cette pelouse en 47 confrontations, il peut toutefois se souvenir que l'an passé un but de Mickael Pagis en toute fin de partie lui permettait d'arracher une victoire décisive pour le maintien. Cette année la situation est autrement plus compliquée, et un échec scellerait définitivement le sort de notre club.
Cette saison, les spectateurs du stade Bonal peuvent déchanter. Vendant chaque année ses meilleurs éléments, le club doubiste n'a apparement pas digéré la dernière saignée et vit un championnat plutôt morne, sans toutefois jamais avoir été en grand danger. Bien accrochés à leur 16ème place, comptant neuf points d'avance sur le premier relégable à quatre journées de la fin et pour ainsi dire quasiment sûrs de leur maintien, les joueurs de Dominique Bijotat ne se signalent pas par leurs exploits mais sauvent l'essentiel. L'irrégularité de leurs résultats et de la qualité de leurs prestations ne leur permet pas d'espérer beaucoup mieux.
Mais en associant jeunes issus du centre de formation et vieux briscars habitués aux joutes de Ligue 1, l'équipe sochalienne demeure capable de battre de bonnes équipes à domicile dans un bon jour.
Dans les cages, Teddy Richert fait figure de titulaire indiscutable, devant une défense dores et déjà privée de Calvet, suspendu après son expulsion lors de la défaite à Rennes, et d'Omar Daf, blessé. Le Sénégalais Souleymane Diawara et le Nigérian Afolabi forment une charnière centrale physique, sans doute flanqués de Josse et du serbe Tosic.
C'est au milieu du terrain que l'on retrouve les joueurs emblématiques du club que sont le capitaine Romain Pitau et Mickael Isabey. Avec N'Daw en récupérateur et le jeune Jérémy Menez sur le côté gauche, ils tenteront de faire oublier la déception du recrutement Mourad Meghni, annoncé comme un futur prodige, et qui n'a jamais réellement convaincu, et l'absence du Suisse Johann Lonfat atteint à la cheville.
En attaque, la paire Ilan - Dagano sera chargée de faire parler la poudre. Meilleur buteur du club avec neuf réalisations, le Brésilien n'a pourtant plus trouvé le chemin des filets depuis la trentième journée. Le Burkinabé Moumouni Dagano, un temps pressenti à Strasbourg l'été dernier, est lui le meilleur buteur doubiste à domicile avec six de ses sept réalisations au stade Bonal.
Si le Racing Club de Strasbourg ne s'est imposé qu'à neuf reprises sur cette pelouse en 47 confrontations, il peut toutefois se souvenir que l'an passé un but de Mickael Pagis en toute fin de partie lui permettait d'arracher une victoire décisive pour le maintien. Cette année la situation est autrement plus compliquée, et un échec scellerait définitivement le sort de notre club.
